Petit texte de Colette.
On dirait que je dors,
parce que mes yeux s'effilent
jusqu'à sembler le prolongement
du trait velouté, coup de crayon hardi,
maquillage oriental et bizarre,
qui unit mes paupières à mes oreilles.
Je veille pourtant.
Mais c'est une veille de fakir,
une ankylose bienheureuse
d'où je perçois tout bruit
et devine toute présence...
COLETTE
Extrait de Douze dialogues de bêtes.
Un petit mot avant de conclure ce billet,
dire un grand MERCI à Claude qui m'a
aidé à trouver le problème que j'avais
au blog, il suffisait de supprimer la barre
musicale que j'avais au dessus des articles.
Voilà ce qui posait problèmes, maintenant
tout est dans l'ordre, je vous assure que je
commencer à désespérer !
Comme vous le savez tous, à partir de
demain se sera la semaine course,
pleins de rendez-vous à droite, à gauche,
je viendrais vous voir dès que je le pourrais.
Bonne soirée !